lundi 22 mars 2010

Simplicité

Voila un moment que j'ai décidé d'arrêter de me prendre la tête. Mes ami(e)s ont du mal à le croire, et pourtant... C'est vrai qu'ils n'ont pas l'habitude eux, de laisser leur problèmes de côté pour vivre pleinement.
L'autre jour je réalisais que je n'avais "que" dix huit ans. Et quand j'ai fais l'inventaire des merdes qui me sont arrivés en ce si court laps de temps, je me dis que j'ai eu mon quota et que j'avais bien le drois de ne plus me prendre la tête.
Je me prends une année "sympathique". C'est ce que je sors à mes copines, lorsque nous faisons nos réunions de pétasses, accoudées au dessus de nos demis-pèche, demis-kiwi, tequila sunrise... Ce qu'on peut être connes quand même. Mais ce sont ce genre de futilités qui me donnent le sourire. Nous retrouver une fois par semaine, le samedi soir, dans le bar le plus cosy d'Angoulême. Certains soirs on chiale en cœur parce que l'une de nos amies s'est faite largué par "l'homme de sa vie", d'autres soirs on ricane comme des bécasses quand je raconte les folies qu'il m'est encore arrivées la semaine. On est connes, on est niaises, mais putain qu'est ce que ça fait du bien.
Par contre quand on aborde le sujet des "mâles" tout de suite la situation dérapes. Selon elles, je suis un genre de "putes propre sur moi"... Heureusement qu'on s'aime, c'est moi qui vous le dit. Elles n'arrivent pas à saisir que je ne veux pas de petit copain. C'est pourtant simple, j'aime le sexe, pas les histoires d'amour. Cependant, je ne couche pas avec n'importe qui et ce n'est pas forcément un "coup d'un soir"... C'est plus recherché comme "relation".
"Ca fait combien de temps que tu n'as pas dis "je t'aime" ?" "Je vous le dis tout le temps les filles." "Ca fait combien de temps que tu n'es pas tombé amoureuse ?"

Je n'ai été amoureuse qu'une fois et encore... "l'amour" est le sentiment qui s'y rapprochait le plus, même si aujourd'hui il s'agirait plus de dégout. L'histoire est banale, je suis jeune et pas très expérimentée, je rencontre un mec "parfait en tout point" on reste 9 mois ensemble, il est jaloux à l'excès, notre couple se détruit, un jour il me gifle, tout s'arrête.
Aujourd'hui, tout ce que je recherche c'est de la simplicité. Être avec un homme sans lui retirer sa liberté, en conservant la mienne. Être avec quelqu'un qui puisse me prendre dans ses bras quand ça ne va pas. Il suffirait d'un coup de fil ou d'un texto. Qu'il ait aussi besoin de moi quand il n'est pas au mieux de sa forme. Que l'on se voit, que l'on puisse discuter. En règle général on coucherait ensemble, mais ce ne serait pas le genre de relations sexuelles que tu as avec un "plan cul bourré"... Ce serait tendre, simple.
Je n'ai pas besoin de "je t'aime", je n'ai pas besoin de textos tous les jours pour me dire si ça va. J'aimerais juste être la personne sur qui l'on peut se reposer en cas de difficultés. Être une amie, autant qu'un vagin. C'est cru, c'est difficile à concevoir pour certains... Mais sincèrement depuis que j'entretiens ce genre de relations avec les hommes, je n'ai plus à me plaindre.

Messieurs, dames, s'il vous plait, cessez de vous plaindre quand la simplicité vous tends les bras. Enlacez la, serrez la bien fort contre vous, faites de cette solution votre prisonnière. Car la vie est beaucoup plus belle, lorsqu'on peut la contempler sans larmes.

1 commentaire:

  1. J'ai depuis bien longtemps enlacé la simplicité.Mais tu as bien raison, ce sont les petits rien qui fait que le bonheur nous sourit,même si je ne me plains pas d'avoir une épaule sur laquelle je peux me reposer de temps à autre, si loin soit elle.
    J'aime bien ces récits à coeur ouvert, et même si ce n'est pas du talent d'une grande écrivaine, c'est plein de tripes,de pensées du moment, alors c'est trés bon. Continue d'écrire.

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